– L’éternel tremblement des feuilles
– Arrêtez un instant !
– Ça suffit
– Dérive au point
Dérive au point
– Avec tant de nébuleuse verte
flamboyante en vain,
vertige d’éveils
des fissures du ciment
– Conduite continue en hypnose
que stimulent des yeux-doigts étouffants
– Étouffe – c’est l’heure – allez, cesse
de feindre d’attendre en spasmes
– Nous t’accordons des brevets et des licences
de haute séduction –, mais ça suffit
– Destins sequins, pinocchios grand éclos,
torsions de déjà-vu, mais ça suffit
– Petite moisissure de la planète ou pain des bois
râpé avec munition ou affliction
d’un logos qu’on ne trouve plus qu’en location.
– Et je t’y reprends avec ton éternel tremblement des feuilles
– « Gris tombe le soir ; qu’il se confonde
avec le bruit du four à micro-ondes. »
in Po&sie
n° 109 - traduction de Philippe di Méo et Martin Rueff, p.
146
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