Je ne suis pas un homme nouveau
qui n’existe pas depuis des milliers beaucoup de millénaires, depuis mon
ventre, j’ai nagé maintenant et beaucoup, voilà que je ne sais rien du tout la
fin de ma vie un jour, depuis mon ventre.
De ma vie du jour de beaucoup de
jours qui sont partis d’un jour que je sais que mon ventre, depuis beaucoup
mais toujours je-vidé, prends dans ma tête, un homme nouveau.
J’ai toujours été un petit
embryon que l’on appelle maintenant beaucoup parce que je parle. Je voulais
parler de la lourdeur de ma parole pour traverser des rivières et devenir un
homme de l’Europe maintenant, qui n’existe pas depuis des milliers, que je ne
sais rien des jours, depuis mon ventre qui n’existe pas bien dans la fin de ma
vie un jour. Voilà que je ne sais rien.
Je parle de ma langue mais je
prends bien mon ventre qui se vide depuis des jours jusqu’à la fin de la vie.
De sa parole si lourd à lui. Il
est si lourd dans sa parole. Il purifie son langage il dit que ce n’est pas ça,
si quelqu’un pouvait le voir, dans sa construction de sens. Un jour.
Un jour.
Comme un embryon. Il a parlé et
le mot si petit dans la sécheresse de sa gorge. Il parle. D’une matière. Sèche.
Un jour. Il parle d’un homme à chaque pas un mot si petit beaucoup. Il dit que
ce n’est pas ça. Si lourd.
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