la solitude de
toute matière
l’amertume du
moindre petit être qui parle
près des
grandes cheminées d’usines, dans la nuit des jeunes garçons
qui boivent et qui tombent jusqu’au soleil d’or.
sur toutes les
peaux blanchies par la drogue et le bruit des camions sur la route,
se trouve la véritable extase de la malédiction. les
petites roumaines de Paris la nomment furie mais elle s’incline sur
les derniers commerces du quartier nord.
l’extase de
la malédiction.
dans tous les
petits coins de la grande ville d’Europe, les jeunes garçons
sont très près de la mort et ils chantent. ils se
rapprochent un peu de la vie ordinaire.
les mères
couchent les petits enfants, elles sourient en tendant le linge. je
parle du soleil et de la peau dans l’ombre. je parle de gravier, de
cendre et de la peau dans l’ombre.
je parle d’une
grande nuit et du désespoir dans chaque heure.
je parle d’un
vrai mystère, d’une surprise stérile.
quand notre vie
se séparera de tout. dans l’humiliation de nos chairs,
l’extase de la malédiction.
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