Comme les ombelles sont
belles dans ce gris presque bleu presque bleu ...
parce que c'est au bout de toi que le parler navigue... comme les
ombelles sont belles...parce que l'esprit y vit en ce pays des
rives... dans ce gris presque bleu presque bleu...nous sommes
extrêmement.
...comme les pierres des fonds emprisonnent les verts presque noirs presque noirs... il y a du sauvage dans le langage...nous sommes silencieusement.
... les pierres emprisonnent les verts de l'ombre noire de ton noir... sauvage langage... nous sommes... et les ombelles sont.
...comme les pierres des fonds emprisonnent les verts presque noirs presque noirs... il y a du sauvage dans le langage...nous sommes silencieusement.
... les pierres emprisonnent les verts de l'ombre noire de ton noir... sauvage langage... nous sommes... et les ombelles sont.
Bertrand Lamarche, Le terrain ombelliférique, 2006 |
Au monde
Monde, sois, et
sois bon ;
existe
bonnement,
fais que,
cherche à, tends à, dis-moi tout,
et voici que
je renversais, éludais
et toute
inclusion n'était pas moins
efficace que
toute exclusion ;
allez, mon bon,
existe,
ne te
recroqueville pas en toi-même, en moi-même
Je pensais que
le monde ainsi conçu
dans ce
super-choir, super-mourir,
le monde ainsi
adultéré,
était
seulement un moi mal décoconné,
que j'étais
indigeste, mal imaginant,
mal imaginé,
mal payé
et non pas toi,
mon beau, pas toi, « saint » et « sanctifié »,
un peu plus
loin, de côté, de côté
Fais en sorte
d'(ex-de-ob, etc.) - sistere
et au-delà
de toutes les prépositions connues et inconnues,
aie quelque
chance,
fais bonnement
un peu ;
que joue le
mécanisme.
Allez, mon
beau, allez.
Allez,
münchhausen.
Andrea Zanzotto, in La Beauté
Traduction Philippe Di Meo - Ed. Maurice Nadeau – 2000 – p. 81
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire