Le jour quitte sa chemise.
Nu, il se dresse sur les remblais
et rameute les oiseaux.
Dans le noir des flaches
croupit sa gueule rouge
cassée par les paysans.
L'herbe me plante ses sagaïes d'ombre
dans la cervelle.
À la fenêtre d'à-côté
un oiseau s'est perché
qui veille sur mes pensées,
jusqu'à ce que le sommeil, brutal,
m'arrache à mes souliers trempés.
Thomas Bernhard - traduit par L. Watt-Owen © gaffe !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L'indispensable Main de Singe de L. W.-O.
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