39ème jour du Calendrier Armée Noire :
... Binot, frimousse et porte de fer ...
Et avec la binette sauras-tu bien les aiguillonner ?
En cambraisis |
Ceci traite de la porte de fer
Ici commence justement
La toute meilleure pièce d’escrime
Qu’ont les maîtres susnommés ;
Je veux te la dire maintenant :
On la nomme la porte de fer,
Elle t’est clairement utile
Si tu te trouves assailli
Par quatre ou six paysans bien audacieux.
Pose le pied que tu veux devant,
Fais-toi un bouclier avec la porte,
Place la pointe sur la terre.
Maintenant écoute ce que tu dois t’appliquer à faire :
Après que tu te soies bien dressé
De façon à ce qu’ils se tiennent devant ton visage
Et qu’aucun ne te vienne de derrière,
Alors écoute ce que tu dois faire :
Ce qu’il vont frapper et estoquer sur toi,
Tu dois l’affaiblir avec des écartés,
Fortement depuis la terre,
Ainsi pourras-tu bien les humilier.
En outre dois-tu mener sur eux la roue du paon ;
Aucun ne pourra bien demeurer devant toi ;
Taille dessous grâce à l’escrime noble, avec des feintes ;
Avec des coups changeants taille vite,
Et avec la binette
Sauras-tu bien les aiguillonner.
Toutefois, je te conseille vivement,
Sur le chemin, contre l’un d’eux,
De ne pas demeurer planté là,
Si tu ne veux pas être un homme perdu.
Au contraire, celui qui, dans l’instant,
Se trouve, contre toi, le plus à l’extérieur
Sur ton côté gauche,
Contre lui dois-tu vite marcher
Et lui donner un coup
Qu’il ne pourra dévier ;
Et quand ils viendront à nouveau
Tous contre toi comme auparavant,
Tu devras toujours choisir le plus à l’extérieur ;
Cela ne ratera pas :
Tu les vaincras l’un après l’autre ;
Mais ne sois pas trop pressé
De passer de l’un à l’autre ;
Ainsi pourras-tu demeurer sans danger.
Toutefois, tu l’as compris
Lors de l’introduction :
On ne peut rester hors de portée sans peine ;
Quatre ou six : ceux-là vainquent un seul.
C’est pourquoi je veux te conseiller :
Veux-tu devenir différent, suis ma leçon,
C'est-à-dire de toujours sauter à celui le plus à l’extérieur
Et de l’assaillir sans faute,
Avant que les autres
Ne puissent se retourner contre toi, comme précédemment.
Ainsi dois-tu bien retenir cela et y prendre garde :
En toutes choses,
Si tu veux te retirer de là sans dommage,
Alors saute dextrement de là comme je le dis,
Car il n’est pas honteux ou déshonorant
De fuir devant quatre, six ou plus.
Lorsque tu commences
Ta fuite et ton saut de devant eux,
Alors jette ton épée latéralement
Derrière, bien au-dessus de ta tête,
Et cours comme tu peux.
S’il y en a un qui te pourchasse et se rapproche
Et pense pouvoir se t’atteindre,
Saute sur le côté, hors de son chemin,
Comme il te court après trop vite
Il t’arrivera dessus si précipitamment
Qu’il ne pourra se garder contre toi ;
Ainsi pourras-tu l’abattre à loisir.
Ici commence justement
La toute meilleure pièce d’escrime
Qu’ont les maîtres susnommés ;
Je veux te la dire maintenant :
On la nomme la porte de fer,
Elle t’est clairement utile
Si tu te trouves assailli
Par quatre ou six paysans bien audacieux.
Pose le pied que tu veux devant,
Fais-toi un bouclier avec la porte,
Place la pointe sur la terre.
Maintenant écoute ce que tu dois t’appliquer à faire :
Après que tu te soies bien dressé
De façon à ce qu’ils se tiennent devant ton visage
Et qu’aucun ne te vienne de derrière,
Alors écoute ce que tu dois faire :
Ce qu’il vont frapper et estoquer sur toi,
Tu dois l’affaiblir avec des écartés,
Fortement depuis la terre,
Ainsi pourras-tu bien les humilier.
En outre dois-tu mener sur eux la roue du paon ;
Aucun ne pourra bien demeurer devant toi ;
Taille dessous grâce à l’escrime noble, avec des feintes ;
Avec des coups changeants taille vite,
Et avec la binette
Sauras-tu bien les aiguillonner.
Toutefois, je te conseille vivement,
Sur le chemin, contre l’un d’eux,
De ne pas demeurer planté là,
Si tu ne veux pas être un homme perdu.
Au contraire, celui qui, dans l’instant,
Se trouve, contre toi, le plus à l’extérieur
Sur ton côté gauche,
Contre lui dois-tu vite marcher
Et lui donner un coup
Qu’il ne pourra dévier ;
Et quand ils viendront à nouveau
Tous contre toi comme auparavant,
Tu devras toujours choisir le plus à l’extérieur ;
Cela ne ratera pas :
Tu les vaincras l’un après l’autre ;
Mais ne sois pas trop pressé
De passer de l’un à l’autre ;
Ainsi pourras-tu demeurer sans danger.
Toutefois, tu l’as compris
Lors de l’introduction :
On ne peut rester hors de portée sans peine ;
Quatre ou six : ceux-là vainquent un seul.
C’est pourquoi je veux te conseiller :
Veux-tu devenir différent, suis ma leçon,
C'est-à-dire de toujours sauter à celui le plus à l’extérieur
Et de l’assaillir sans faute,
Avant que les autres
Ne puissent se retourner contre toi, comme précédemment.
Ainsi dois-tu bien retenir cela et y prendre garde :
En toutes choses,
Si tu veux te retirer de là sans dommage,
Alors saute dextrement de là comme je le dis,
Car il n’est pas honteux ou déshonorant
De fuir devant quatre, six ou plus.
Lorsque tu commences
Ta fuite et ton saut de devant eux,
Alors jette ton épée latéralement
Derrière, bien au-dessus de ta tête,
Et cours comme tu peux.
S’il y en a un qui te pourchasse et se rapproche
Et pense pouvoir se t’atteindre,
Saute sur le côté, hors de son chemin,
Comme il te court après trop vite
Il t’arrivera dessus si précipitamment
Qu’il ne pourra se garder contre toi ;
Ainsi pourras-tu l’abattre à loisir.
ASCII - Puppy In Black by ~SalUTayMar |
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