Je mords la ligne au début
Mon faux départ tu l'as vu ?
Jusqu'à la fin j'ai voulu vivre sans frein
Mon idéal qui l'a cru ?
Il s'est démis une épaule
Dans la foulée la psyché s'est déplacée
A la limite j'ai couru
Un faux-fuyant contre le vent
J'ai hurlé il m'a soufflé dans les bronches
En traversant le talus
J'ai perdu mes appuis
Tout autant l'itinéraire les habits
Sur le terrain des affects
Je saigne dans les ronces
Aux fraises j'y suis encore pour longtemps
Je suis la ligne du début
Mais c'est la fin qui m'intéresse
L'ambroisie le nectar pour longtemps.
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