L'Univers boursouflé - Claude Pélieu




Une ligne de palmiers & des guitares en sucre,
plus loin l'Hôtel Hilton & les entrailles violettes des milliardaires,
les sursauts du corps ne sont plus des mystères – ô légendes nées de la pluie, sur un négatif de bambou le visage horrifié d'un enfant –
Je suis dans un cinéma de quartier, assis sur les surimpressions, odeur de sueur & de pop-corn, d'urine de foutre & de tabac refroidi,
je rebondis parmi ces ruines –

& les rides & les nuages du Nouveau Mexique,
Acoma Sky City Cielo Drive – le plus vieux village indien, d'Acona à Tucson nous pouvons revivre les couleurs du Far-West, Kid Carson, seul, livrant bataille aux Apaches –
l'Oiseau Pueblo est blessé – le Désert est une Zone Interdite, & les visions pénètrent au cœur
de cette absence –

& les cris sont des actes – une coulée de lave bleue dans les yeux du Voyageur qui se heurte à l'extraordinaire, au tumulte,
aux remous du Temps Fluide –
ô naufrage d'échos – marées de vibrations – l'herbe sacramentelle est excellente,
& les yeux bandés du temps mangent au creu de votre main –
les ombres s'allument – & un frôlement imperceptible se mêle aux bulles bleues de l'Univers Boursouflé.

New York – 1970

Claude Pélieu - Jukeboxes
Éditions 10/18 - 1972 

Claude Pélieu par Lucien Suel





C'est le bordel dans l'atelier - Thomas Vinau



*


Dans une boîte en vrac
comme des clous rouillés
les gouttes de rosée





nature morte #55 - Annelies de Mey // Serge Bouchard


Nous sommes aujourd'hui le Lundi 9 Clinamen 142
Ste Trique, lunatique - fête suprême quarte



 Annelies de Mey - “One eye, two legs, no journey”
via m*palimpseste


les corneilles ne sont pas les épouses des corbeaux.*
bonjour,

La route - Mademoiselle De





Croisés
des camions
des lapins plats
des hérissons émoussés
des flaques sèches.
Des voitures très noires.
Très vite.
Des gouttes.
Obligée de voir
des gens plus tout à fait vivants
des fracas
des tôles
des sirènes mais pas dans l’eau
qui chantaient
mais pas joli
qui chantaient vite & faux
Avalés
des kilomètres
des bandes blanches, jaunes,
des pointillés.
Des filles fardées
des bords de route
des filles embrasées
& quelques camionnettes.
Visitées
des services
des stations
des pompistes fatiguées
des pompiers en service.
Jolis.
Rouge & or.
Tournée
la clef du contact
fermée
la portière
Demain, je prends le train.


au petit commerce - Philippe Guerry






L’affreuse boutique d’en face, tenue par ces affreuses gens, et vendant d’affreuses choses à d’affreux clients.


En m’accrochant, j’ai fait une belle cordonnerie.
En m’obstinant, une belle connerie.


Lip
Jaz
Fix
End



À vendre
Ville fantôme
Grand calme
Faire offre.



Non,
ce n’est pas la pluie,
c’est la ville qui fuit.



Le soleil ? oui… on l’a déjà vu,
il passait quelquefois dans la rue.
C’était pas le genre à changer de trottoir.
En tout cas s’il entrait chez nous, il ressortait vite,
c’était pas non plus le genre à changer d’orbite.



Nous nous sommes mal compris :
quand je vous ai dit vouloir
" vivre à fond la caisse ",
cela ne signifiait pas
" rester dans la réserve
pour recompter les pièces. ”



Philippe Guerry - Au Petit Commerce



Au Petit Commerce existe depuis novembre 2012.
Il a été créé sur Tumblr par Pierre Labardant et Philippe Guerry, qui en assure depuis belle lurette la gérance exclusive.
Malgré ses apparences trompeuses, ce blog n’est pas nostalgique du “petit commerce d’antan” et n’en est pas le porte-parole.





nature morte #54 - Andy Goldsworthy / Arno Schmidt


Nous sommes aujourd'hui le Dimanche 8 Clinamen 142
LA MACHINE À PEINDRE - fête suprême seconde



Andy Goldsworthy - Rain Shadow


dimanche 8 Clinamen 142 

aussitôt nous fûmes encerclés par des noirs (ou des bleus ?)
qui nous opposèrent des mots sangsues et des serpents caoutchouc.*

bonjour, 

* Arno Schmidt - Le cœur de pierre
traduction Claude Riehl





Le Miracle de Saint Accroupi – Alfred Jarry


Alfred Jarry


Sur l'écran tout blanc du grand ciel tragique, les mille-pieds noirs des enterrements passent, tels les verres d'une monotone lanterne magique. La Famine sonne aux oreilles vides, si vides et folles, ses bourdonnements.
Sa cloche joyeuse pend à ses doigts longs, versant sur la terre des ricanements. Et de grands loups fauves et des corbeaux graves sont sur ses talons. La Famine sonne aux oreilles vides par la ville morne ses bourdonnements.
Croix des cimetières, levons nos bras raides pour prier là-haut que l'on nous délivre de ces ouvriers qui piochent sans trêve nos froides racines. N'est-il donc un Saint, bien en cour auprès de Dieu notre Père, pour qu'il intercède ?
Croix des cimetières, votre grêle goule a donc oublié le bloc de granit perdu dans un coin de votre domaine ? Sa barbe de fleuve jusqu'à ses genoux épand et déroule, déroule sa houle, sa houle de pierre.
Et les flots de pierre le couvrent entier. Sur ses cuisses dures ses coudes qui luisent sous les astres blonds se posent, soudés pour l'éternité. Et c'est un grand Saint, car il a pour siège, honorable siège, un beau bénitier.
Il n'a point de nom. Dans un coin tapi, ignoré des hommes, seules les Croix blanches lui tendent la plainte de leurs bras dressés. Le corbeau qui vole le méprise nain, croassant l'injure au bon Saint courbé : Vieux Saint-Accroupi.
Croix des cimetières, tendons-lui la plainte de nos bras dressés : Que ces ouvriers qui tuent nos racines et peuplent les tombes de serpents coupés, se croisant les bras, regardent oisifs les torches de mort désormais éteintes.
Et que la Famine remmène sous terre son cortège noir de grands loups qui rôdent et de corbeaux graves. Que le Blanc au Noir succède partout. Que le grand œil glauque du ciel compatisse, versant sur les hommes des pleurs de farine.
Et les Croix restèrent les bras étendus, coupant de rais blancs l'ombre sans couleur. Soudain des pleurs blancs glissèrent sur l'ombre. Les nuages sont de grands sacs que vident des meuniers célestes. La manne s'accroche aux pignons ardus.
La manne fait blanches les rougeâtres tuiles. Une nappe blanche jusqu'à l'horizon sur toute la terre s'étend pour manger. Et de blanc lui-même, de blanc s'est vêtu le Saint-Accroupi ; de blanc s'est vêtu comme un boulanger.
Et les hommes puisent lourdes pelletées de farine claire que le vent jouyeux leur fouette au visage. Croix des cimetières, nos vœux excaucés, nous voudrions voir quel fut le départ honteux du cortège noir…
…………………………………………………………………………
La Famine est là. La Famine sonne aux oreilles vides, si vides et folles, ses bourdonnements. Et la neige étend son linceul de mort sur la ville froide que creusent des fosses… La Famine sonne ses bourdonnements.


Alfred Jarry - Lieds funèbres
Les Minutes de Sable mémorial - 1894
Fasquelle éditeurs - 1971




nature morte #53 - Przemek Strzelecki


Nous sommes aujourd'hui le Vendredi 6 Clinamen 142
St Ganymède, professionnel - fête suprême quarte


Vivre! encore !

Przemek Strzelecki - Poti, Georgia 04-2014



poisseux, gazeux
& cagneux
bonjour, 




 

pensées, maximes & anecdotes - Nicolas Chamfort


histoire de la nature humaine                             [temps contraires]



 

Transistor de marque Lavomatic (lavage de cerveau garanti) – Les Poésies du Poly




Les stations bouton extrême gauche, le son juste à côté, les graves et les aigus ensuite, les fréquences deuxième bouton en partant de la droite, tout à droite, radio Ubu, Alfred Jarry interroge en vedette, la mère Denis sur la pataphysique des anciens lavoirs…
Radio poly à votre écoute… Chers auditeurs bonjour !
Et maintenant comme chaque matin notre page de réclame…
N’oubliez pas mesdames, le savon Palmolive à l’huile d’olive gardera éternellement la fraîcheur de votre peau…





baisers - Lucien Suel


enlacés du bon côté du sommeil
sur la petite plage





 

poids morts


faux-rebonds jaunes en plastique mou


jalousies - Guillaume Siaudeau




au balcon, ombilic du monde
une chasse-gardée lapis-lazuli






nature morte #52 - Rasel Chowdury


Nous sommes aujourd'hui le Jeudi 5 Clinamen 142
Sts Aster et Vulpian, violateurs du Néant - fête suprême quarte



Railway Longings - Rasel Chowdury



verts touffus
jaunes sinueux
ocres baveux
/ agaçants /
les souverainetés
bonjour,
  



dés-astres - Jean-Luc Godard


merci aux Temps Contraires


Les trois désastres - Jean-Luc Godard


[positif/négatif]

des ombres, des récits
à -n dimensions
sans perspective ni technique
sans espace

« de la profondeur, du numérique »
réclame le professeur du Titanic

la 3D-ictature





il se demandait s’il existait vraiment - Hélène Leflaive


continuer de se casser les sens ?




tissé-croisé par la pluie - Arno Schmidt


Arno Schmidt



Dans notre goutte d'eau : un cône métallique bleu vint à ma rencontre ; dans l’œuf de visée 2 obtus noyaux oculaires.

Ensuite un jaune paille : sous la membrane trouble du plasma on divisait de larges cellules, des tentacules pendaient ; ça avait en haut une tête ciliée-ligaturée, teinte Romanoffski ; et passa à côté de moi avec un tic-tac mouillé. Des Volkswagen rotiféraient. Pas loin derrière sur la place dérivait aussi la méduse-pébroc. (Assez, maintenant!).

Nous nous affairions ainsi dans l'azote avec des gestes anaérobies (il y en eut un à l'instant même qui confirma solennellement avec un beau long signe des bras), nous, sur le fond de notre étang d'air, et les arbres oscillaient aquaplantiques. Ma chaussure gauche me regardait froidement avec sa rangée d'œillets.

(L'intelligence paralyse, affaiblit, entrave ? : vous allez être surpris ! : elle rend vif comme un terrier!!).

: « Comptez ! » : (arbres ruisselants aux bras croisés stoïquement) ; mais alors, au dit commandement du vent, ils jetèrent leurs têtes les unes contre les autres ; sur tout le long de la grande route.

La rue faisait des glissades devant moi. Un cheval éploré me regarda à travers des lentilles. Puis je fus contraint de prendre à droite ; comme l'avaient voulu les anciens maçons, dans leur canal de pierre. (La pluie percuta plus doucement mon toit crânien ; le bloodstream golfait ; autour de moi des membres pendaient, se tenaient debout : lorsqu'on “voulait”, un pouce bougeait).

Dans le bourg : colombage noir et rouge ; (à présent soyons systématique : moi, tissé-croisé par la pluie) ; avec des toits doucement effervescents : à certains étaient suspendus des serpents de tôle, courbaient péniblement la gueule et vomissaient, par à-coups, sans répit.

Souvenirs de la poignée de port d'un magasin”. (Il y a bien une “Autobiography of a Pocket-Handkerchief” ; pas assez bon, malheureusement).

Un visage en pelures de patates : sa branche grise rameuse s'empara d'une boîte de lait ; l'orifice-bouche souffla 4 plaquettes de syllabes noires : ”” ; (alors payons ; sur la peau-rouge rongée du comptoir). «  Ohff : zâbitt au bougrue ! » (la localité est donc partagée en un “bout grue” et un “bout huppé” ; intéressant au fond ; la voix mécheuse aussi ; mais c'est pas ainsi qu'on trouvera.  : les coiffeurs ? les aubergistes ?? )





Arno Schmidt – Das steinerne Herz – 1956
traduction Claude Riehl – Le cœur de pierre
Tristram - 2002




Vie de Dante Alighieri d'après Giovani Boccacio - Anne-James Chaton





dante alighieri, om tré ilustr è remarkabl,
dign 2 louange, doneur è 2 gloir,
ilustr citoy1 è Clebr, splendeur 2 litali,
enfant tré XpR ds lé ar liBro,
d1 grande finS d1teligence,
admirabl poet, entousiast, arden,
d1 ote 1teligence, metr d1 tL grandeur Dspri,
meritan lé titr lé + LEV, filosof, téologi1,
poet, amoureu tré onet è tré arden,
chef 2 famill a lam altiR,
poet ilustr, tjr concilian è afabl, sobr,
arden a letud è tré eloken,
d1Tligence mRVyeuz è d1 memoir tré solid,
tré pRspicass Dspri, a limaJnation admirabl è rar,
om sage, poet MériT, d1 am altiR,
mRVyeu poet, glorieu poet,
om for vRC ds la sience, ilustr oteur,
on ilustr, poet tré Clebr, Tlemen gran,
admiré 2 boulogn a pari, 2 florence a Vrone,
2 padou a rom, 2 brecia ravN,
2 la toscane a la lombardi, du Ksent1 a la lugiane
2 la romagn o mon durbino,
ami du comte salvatiro, du marki moruelo malSpina,
D Cnieur dla faggiula, 2 lempeureur enri 2 luxembour,
è du chevalié guido novL 10 polenta,
2 giovani dL virgilio è messiR cane dela scala,
2 piR giardino, 2 metr giovani dL virgilio,
auteur Dgolog tré bL, 2 chanson epars, 2 sonè, 2 balade,
d1 peti livr 1titulé la vi nouvL,
d1 comentR en florent1 vulgR,
le bankè, ouvrage tré bo è tré louabl,
d1 livr en proz latine, de vulgari elokentia,
2 la come10, ouvrage 2 si ote alN,
o styl bo è chatié è a la profondeur du 100s,
magnifik ouvrage, onoran mRVyeuzmen lidiom florent1,
euvr 10vine, mRVyeu modL, poet d1 tré grande renomé,
avide doneur è 2 pomp, + - patien, tré 1patien!
pen100 si otemen 2 lui mm, èman la luxur,
dante alighieri, svt solitR è ayan u dami,
suporta lé v1 oneur è la gloir vN,
la pomp è le ven trompeur, 1 continuL bataill,
la gloir mensongR D charge publik è la malVyance obstiné 2 C concitoy1,
1 fatal è absorbante pasion damour,
source D + cuisan soupir è D larm amR,
D soupir profon, D soupir amoureu, D larm long è nombreuz,
D larm pieuz, 1 douleur acerb, locasion 2 soufrance è 2 pN,
1 continuL souci è 1 comba ss trev, le souci domestik,
lé takineri 2 sa fam, lé souci du menage,
D souci priV è publik, D fluctuation 2 la fortune,
1 brusk et rude changmt 2 la fortune pui 1 long povreT,
1 1tolerabl povreT, 1 grand privation D choz neCsR a la vi,
enf1 1 lon Xil, 1 Xil pRPtuL, 1 lon è miserabl Xil,
1si ke dotr enui particulié è D 1ciden 2 tte sorte.

Anne-James Chaton
Vies d'hommes illustres d'après les écrits d'hommes illustres
Al Dante - 2011



nature morte #51 - Yusuf Sevincli


Nous sommes aujourd'hui le Mercredi 4 Clinamen 142
St Pagne, confident - fête suprême quarte





mercredi 4 Clinamen 142

devant la haie d'avant
stabilisée en volutes
sous la lune 2 torses
réservés aux épines 
bonjour,

 


Abymes : annonce n° 1-997-998 - George WF Weaver



recherche forfait téléphonie : 36 heures, sms & mms illimités, options incluses : montauban & caquelon.

étudie toute proposition sérieuse - contact




 

annonce n° 1030-34-996 - Guillaume Siaudeau


étudie toute prescription de machin pouvant s'accoupler à un conduit d'air boudiné qui admettrait d'acculer un geyser d'air sous contrainte vers des détritus

faire proposition ici




 

Tout le monde peut pas s'appeler Schmidt - Arno Schmidt




Derrière la clôture haute de 6 pieds – du grillage de fil de fer surmonté d'une double rangée de barbelés ; (et puis encore des buissons de thuyas laissés à l'abandon : typique : surtout pas de co-opération !) – était 1 homme tenant à la main un mince tuyau d'arrosage en plastique d'un rouge hideux, debout sur un gazon clairsemé, tondu à la va-vite, (parlez-moi de notre HAMTON-COURT, oui!), et qui aspergeait une rangée de thuyas fraîchement plantés. (Des “occidentalis” cette fois ? Je n'en mettrais pas ma main au feu.) Je me tins d'abord exprès derrière un sapin ; et lui, bien qu'il eût dû entendre l'auto, ne se retournait pas.
(Et attendre. J'étais résolu à faire preuve d'une patience de fer.) –
–. – – / – – –. – – – / . –. – :
: Il régla l'embout ; (on l'entendit à l'eau sifflant différemment). / « Le truc le plus cinglé depuis que Noé fut dans la marine – », l'entendis-je grogner ; (pour les blasphèmes on m'avait prévenu, n'est-ce pas.). / Il souffrait incontestablement de ballonnements ; (à moins que cela ne fût une méchante marque de mépris, mais ce n'est pas ici le lieu d'en décider – la question est si problématique que même moi, aussi souvent que j'y repense, je fluctue dans mon opinion. / Il pencha la tête sur l'épaule et sembla écouter l'écho de ce son méphitique –) :
« Tout le plat pays ronfle – » essaya-t-il sans desserrer les dents. Et pause. Et l'eau qui susurrait. / Puis, quand tomba 1 lointain cri d'oiseau, – : « Lorsque le chant était encore 1 murmure, le coucou s 'appelait Caruso. » (Jolie maxime ! Mais je dois donner un compte-rendu, cantonnons-nous dans ce rôle. Il me parut qu'il était temps de se montrer.) –
– : « Dr Mac Intosh. » –
(Il avait effectivement tressailli un peu : se peut-il tout de même qu'il n'ait pas fait la relation entre notre auto et sa personne?). Me toisa, grognon & sournois ; (et autre chose encore vitrait son regard ; on saura quoi dans un instant). Il réfléchit. Puis il dit, aussi lourdaud qu'impertinent (ce fut là ce mixte qui caractérisa tout notre entretien : comme de temps en temps ce faisait jour dans son regard terne l'expression d'une ruse foudroyante!) –. «  C'est vrai. Tout le monde peut pas s'appeler Schmidt. » Il arrosait ; et détournait ce faisant son regard ostensiblement, comme s'il espérait qu'à présent je m'en irais. Tira aussi le tuyau avec des privautés franchement hunniques un bout plus loin à travers son selfmadeworld. (Et le feuillage aspergé bruissait comme les pages d'un mauvais petit roman expérimental !).


Arno Schmidt - Dr Mac Intosh : Piporakemes !
in Kühe in Halbtrauer - 1964
Vaches en demi-deuil - traduction Claude Riehl
Tristram - 2000





nature morte #50 - Carol Dunlop et Julio Cortazar


Nous sommes aujourd'hui le Mardi 3 Clinamen 142
La Mandragore, solanée androïde - fête suprême quarte



les autonautes de la cosmoroute, 
ou, Un voyage intemporel Paris-Marseille 
Carol Dunlop et Julio Cortazar


dans le no man's land
bougrement excitant,
une maison de poupée
bonjour,