Ils firent quelques pas le long du
croissant de lune de la plage, restant sur le sable mouillé au-dessous
de la ligne de varech des marées. Des flotteurs de verre recouverts
d’une croûte grise. Les os d’oiseaux de mer. Sur la ligne de laisse un
matelas d’herbes marines enchevêtrées et le long du rivage aussi loin
que portait le regard les squelettes de poissons par millions comme une
isocline de mort. Un seul vaste sépulcre de sel. Insensé. Insensé.
Cormac McCarthy - La route
Traduction François Hirsch
Edition de l'Olivier - 2008
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