Mon livre de Victor . Sent
le Calvin Klein . Il me rappelle encore . Ces souvenirs lointains . Depuis, ma femme est morte . Et je peux me saouler . Au vin de
l'assassin . J'ai tué ma bien-aimée . Un planté de couteau .
N'aurait pas suffit . Il m'a fallu voir grand . Pour lui ôter la vie . Si je vais mieux maintenant . Je ne me le demande pas . Car j'ai
défoncé ses dents . Pour qu'on ne me retrouve pas . Je me promène
en ville . Avec toutes ces odeurs . De meurtre et de torture . Qui me
font toujours peur . Je lis encore souvent . Mon livre de Victor . Et
aussi, je me mens . Et pour oublier, je dors . Je dors en chien de
fusil . Pour ne plus penser au marteau . Aux fourchettes et aux scies . Que j'ai planté dans son dos . Maintenant ma femme est morte . Et
je fais des cauchemars . Je ne regrette pas mon acte . Je regrette
mon état . Je pensais m'en remettre . Mais en fait je ne peux pas .
Un meurtre sur la conscience . Ça ne s'oublie pas comme ça . Alors
je tourne en rond . Avec mon brave Victor . On a
pété les plombs . On tue les chiens dehors .
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