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or Dtranché il s'Scria
si
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kilsanblwa ke
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lèdiabl fus Dchèné.
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pandan
PantagruL komansasemé le
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an: « â
pantagruL, tantunouchof
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PantagruL
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avwa baïé Panurj, é πsa par
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lerkan sibiin é koπezman kil
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kenèst lerosnéledanoubl.
Quand il feut hors des
tranchées, il s'escria si espoventablement qu'il sembloit que tous
les diables feussent deschainéz. Auquel son s'esveillèrent les
ennemys, mais sçavez-vous comment? Aussi estourdys que le premier
son de matines, qu'on appelle en Lussonnoys frotte couille.
Cependent Pantagruel commença semer le sel qu'il avoit en sa barque
et, parce qu'ilz dormoyent la gueulle baye et ouverte, il leur en
remplit tout le gouzier, tant que ces pauvres haires toussisoient
comme regnards crians : « Ha, Pantagruel, tant tu nous
chauffes le tizon ! » Soubdain print envie à Pantagruel
de pisser, à cause des drogues que luy avoit baillé Panurge, et
pissa parmy leur camp si bien et copieusement qu'il les noya tous et
y eut déluge particulier dix lieues à la ronde. Et dist l'histoire
que, si la grand jument de son père y eust esté et pissé
pareillement, qu'il y eust eu déluge plus énorme que celuy de
Deucalion : car elle ne pissoit fois qu'elle ne fist une rivière
plus grande que nest le Rosne et le Danouble.
Rabelais - Œuvres complètes - La Pléïade - 1955