La blondeur - Cécile Mainardi




Marilyn Monroe La Rivière sans retour 1954



Même sur une photo noir et blanc, on peut voir blond quelqu’un de blond, disait Wittgenstein, je rajouterais même mort, sur la tête de quelqu’un d’autre, qui se trouverait avoir ton allure quand il marche de dos, et la même texture de cheveux fins et souples que toi. Bruns ou châtains feraient l’affaire. Ta blondeur n’existe pas, c’est moi qui l’ai inventée pour la refléter dans le Tibre, c’est moi qui l’ai inventée pour que les choses aient un reflet, c’est moi qui l’ai inventée pour dire que le Tibre est blond.

Cécile Mainardi, la blondeur

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