mercredi 11 Palotin 142


tweets & ratures


          #twaiku 

vient le soleil &
multitude cœurs de bœufs

signal composté


          #accrochages

 
#AnaNb #CharlemagnePalestine 

Ici Island Song 
1/6/76 09h14
entre deux sons
un chemin 



#ThomasVinau #Napoléon #Henning Wagenbreth



Le couvercle se laissa soulever facilement, et, à notre grand étonnement, nous ne trouvâmes à l’intérieur que des coussins et quelques vers.
Qui a laissé ses traces de dents sur cet instant.




          #compotiers


Black Keys, * 
entrelardées de vaches, * 
de retour ailleurs ;
au delà *


Je tonds des scrotums et c'est ma joie ♫ *
Expérimente le mulch au pied des artichauts et framboisiers. Dégermé les patates, éliminant les vieilles ridées (eugénisme !) *
Finalement, j’ai rencontré une brouette, et j’ai pensé qu’elle me prêterait une oreille attentive. #LewiScaroll *


plus lestes qu'une couple de bovidés obsolètes foulant sous le soleil au zénith, qu'il est aisément. *
C'est fini.
On va commencer le Golden-week ! *
Les vaches se font la malle *









      'skovirè poïeti ︠

, ce vide en jeu. ︠




nochtadh





nature morte #83 - Christopher Nunn // Jacques Vaché


Nous sommes aujourd'hui le Mercredi 11 Palotin 142
Explosion du Palotin - vacuation





journal des bords - 

- On me les a retirés - sans endormir - J'ai tenu jusqu'au dernier... où j'ai crié - Mais quelles souffrances ! vraiment ceux qui se font couper la jambe en fumant une cigarette sont prodigieux. *  


 bonjour,


* Jacques Vaché





isokapi #2 - Catulle


Littérature à contraintes

Variation autour de l’okapi & du caviardage.



Le texte-origine :


Egnatius, parce qu'il a les dents blanches, rit à tout propos. Est-on venu voir un accusé sur son banc, tandis que l'orateur excite les larmes, il rit. Gémit-on devant le bûcher d'un bon fils, d'un fils unique, tandis que privée de son soutien, la mère pleure, il rit. En toute occasion, en tout lieu et quoi qu'il fasse, il rit ; c'est manie, contraire, je crois, au bon goût et à l'urbanité. Il faut donc que je te donne une leçon, mon cher Egnatius. Quand tu serais de la capitale, ou de la Sabine ou de Tibur, un Ombrien économe ou un Étrusque obèse, un fils de Lanuvium basané et bien endenté, ou, pour parler aussi de mes compatriotes, un Transpandan, ou enfin d'un pays, quel qu'il soit, où on se lave les dents proprement, même en ce cas je ne voudrais pas te voir rire à tout propos ; car un sot rire est la chose au monde la plus sotte. Mais tu es celtibérien ; en celtibérie, chacun a coutume de prendre le matin ce qu'il a pissé et d'en frotter ses dents et ses gencives rougies ; ainsi plus tes dents sont nettes et plus elles proclament que tu as bu de l'urine.

Catulle – Poésies
traduction Georges Lafaye
Les belles lettres  - 1998




l'isokapi : à partir d'un texte-origine création d'un poème express respectant la stricte alternance consonnes/voyelles & une même longueur de vers.



Ce matin on a gémi

Sot, obèse d'urine

Tibur économe, rit 


Une capitale leçon  





De fermes remerciements à Noel Bernard & Lucien Suel !





Laisser des traces - Mademoiselle De






Sans le vouloir :
laisser des traces

Malgré soi :
des cicatrices

Inconsciente :
rester un peu



reste parfois
des bouts des morceaux des miettes



apparaître
à paraître
à part.
Être.








Quelqu'un est
passé par là

ça palpite encore



Manquer
juste changer un signe
& alors, oui.
Marquer



Être là
à l'endroit exact
au moment où
la lumière arrive

& repartir avec elle



Être une ombre joyeuse
& danser sur les vitres



Laisser tranquille
la poussière
les rides

les marques
du Temps



& l'herbe qui s'allonge
en dessous de nos corps



(regarder mon ombre
caresser les murs
caresser le sol
rejoindre ton ombre)







on est petit
petit poucet

miettes de pain
petits cailloux

grande forêt
petit chemin

perdu un peu
un petit peu


                            texte et photos  Mademoiselle De



exposition des travaux de Mademoiselle De
du 9 au 24 mai - espace des médias & des arts
à Languidic - 56

 


 






nature morte #82 - Charles Pennequin


Nous sommes aujourd'hui le Mardi 10 Palotin 142
St Forficule, Barnabite - fête suprême quarte



via Coline Termash




journal des bords - 

comme lorsque j'avais dix ans et que philippe ou gilles me demandaient comment je faisais pour en avoir autant, j'embrassais véronique sur les jambes dans la renault 16 de madame leleu ou dans la ford granada du père lefebvre, j'embrassais aussi les jambes d'autres filles, comme karine, ou cette autre véronique dont j'ai oublié le visage, il y avait trop de véronique à l'époque, depuis ça s'est un peu calmé,  *


bonjour,






lundi 9 Palotin 142


tweets & ratures



#LéonCobra #okapi #damier :


là, le divan à divas

ici, le revox à baby

dada, la dive du rab



#compotier : 

La vie, parfois, devient un musée. *
Voyons qui tu es, Mélanie. *
Vois-tu le vent ? *



#accrochage #ThomasVinau #Catulle : 

comme un palais soyeux ton haleine tiède de crevette
au creux de tes aisselles loge un bouc redoutable




 

nature morte #81 - Marcus Doyle // Andrea Zanzotto


Nous sommes aujourd'hui le Lundi 9 Palotin 142
Sts Boleslas et Ladislas, polonais - fête suprême quarte



encore merci à Coline Termash


Marcus Doyle - Lanzarote


journal des bords - 

Et maintes fois, j'en suis presque venu
à maudire ces lieux de cinéma
qui, comme plaies, percent jusqu'en rase campagne,
et plus seulement dans les villes et les villages :
à empâter nos rêves * 
 
bonjour,
 
 
* Andrea Zanzotto
 
 
 
 
 

isokapi #1 - Catulle




Littérature à contraintes


Variation autour de l’okapi & du caviardage.




Le texte-origine :

Je me recommande à toi, moi et mes amours, Aurelius. Je demande une faveur modeste : si au fond du cœur tu as jamais souhaité que l'objet de tes désirs restât pur et sans la plus petite tâche, préserve-moi cet enfant de toute atteinte ; je ne parle pas de celles du public , je ne crains pas les passants qui sur une place vont de côté et d'autre, tout occupés de leur affaire ; mais ce qui me fait peur, c'est toi et ta verge fatale aux enfants, innocents ou vicieux. Agite-la partout où il te plaira et tant que tu voudras, lorsqu'elle sera dehors, prête à l'action ; je n'excepte que mon ami ; c'est, je pense un vœu modeste. Si tes mauvais instincts et une folie perverse te poussent, scélérat, à un si grand crime que de t'en prendre par tes manœuvres à notre personne, ah ! alors quel sera ton malheur, ton triste sort ! On t'écartera les jambes et par la porte ouverte on fera courir les raiforts et les muges.

Catulle - Poésies (traduction Georges Lafaye)




l'isokapi : à partir du texte-origine création d'un poème express respectant la stricte alternance consonnes/voyelles & une même longueur de vers. Fougueux, l'isokapi a le cul entre le Cut-Up & le Ready-Made !







De fermes remerciements à Noel Bernard & Lucien Suel !



nature morte #80 - Françoise Goria // Philippe Soupault


Nous sommes aujourd'hui le Dimanche 8 Palotin 142
St BOUGRELAS, PRINCE - fête suprême tierce







journal des bords - 

J'étais couché dans un lit d'hôpital lorsque je lus pour la première fois les Chants de Maldoror. C'était le 7,8 juin. Depuis ce jour là personne ne m'a reconnu. Je ne sais plus moi-même si j'ai du cœur.* 
 
bonjour,
 
 
* Philippe Soupault
 
 
 
 
 

nature morte #79 - Krista Ashley // Francis Ponge


Nous sommes aujourd'hui le Vendredi 6 Palotin 142
Ste Oneille, gourgandine - fête suprême quarte



vivre! toujours !



journal des bords - 

Prisonniers par leurs racines,
Solides
Mais flexueux sur leurs talons,
Ils font le large autour du précieux * 
 
bonjour,
 
 
* Francis Ponge





nature morte #78 - Denis Dailleux // Georges Hyvernaud


Nous sommes aujourd'hui le Jeudi 5 Palotin 142
Ste Poignée, veuve et Ste Jutte, recluse - fête suprême quarte



vivre! encore !


Denis Dailleux Egypte, Le Caire, 2005
Chez un vitrier dans la Gamaleya



journal des bords - 

Excusez-moi, disent-ils, je suis très pris. Ils s’étonnent que les journées passent si vite. Ça doit être aussi la réflexion de l’écureuil quand il fait tourner tout un jour les barreaux de sa cage.* 
 
bonjour,
 
 
* Georges Hyvernaud