Retour de promenade - Federico Garcia Lorca

Assassiné par le ciel,
entre les formes qui vont vers le serpent
et les formes qui cherchent le cristal,
je laisserai mes cheveux pousser.
Avec l’arbre à moignons qui ne chante pas
et l’enfant au blanc visage d’oeuf.
Avec les bestioles à la tête brisée
et l’eau haillonneuse aux pieds secs.
Avec tout ce qui est fatigue sourde-muette
et papillon noyé dans l’encrier.
Me heurtant à mon visage différent de chaque jour.
Assassiné par le ciel !



Un poète à New York  Trad. André Belamich

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