J’ai cru que la montagne saignait que les morts marchaient que l’inconnu déferlait que le bois saignait que les hommes arrivaient que la femme m’emportait que le sol saignait que les maisons se déplaçaient que les mots saignaient que l’amour apparaissait que ma vie commençait que les moutons chantaient. Au fond de moi luttent dieux et démons, à l’aveugle je vous guide je me conduis.


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