nous fourmillons [avec Mickael Berdugo]



14 juillet 2015 – twitter :

nouvelles traces d'échange avec Mickael Berdugo


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:non, non :

 [je ne regrette pas en arrière]
 [je fais fondre mes yeux pour qu'ils oublient ces 60 dernières ann&]


-

 [1 caf& se renverse sur le miroir]
 [Il devient nerveux & brouille les images]
 [Je ne me reconnais pas]

:non, non :



         [intempestif]
         [j'écorche un criquet]
         [:]
         [je crapote]



Je n'œil le jour
Le cimetière des éléments
Une course de pivoine
Autour d'un arbre
La couleur du leurre
Est blanche


La nuit, j'ouvre des boîtes
une de crottin, une à chapeaux.
Le lézard est vert
quand il rentre
au paddock.


Un château de cartes bancaires
Tombe,
Des chats se sauvent de la boite aux lettres,
Le ciel menotte la lune.


Pénélope décapite le criquet.
Elle essuie le beurre fondu,
Arrose les plantes carnivores
& embrasse le sabre.


Des pieds d'oiseaux,
Un cœur-postillon tombent sur ma chemise,
J'éteins l'Eté pour irriguer mes roses.


Sous la pédale les graviers vivotent.
Ce sont des leurres.


Heure de mort, heure de vie, je préfère l'heure du souper,
Où mon estomac bien fait avale des colombes de paix


[Ulysse]
Le rasoir chevauche un bol de miso
[le velouté]
La lune se crispe, elle dégonfle l'ego.


[Tristan]
L'émeute progresse jusqu'au cœur de la miellée.
[Isold]
Le baiser de la reine au cadre.


& c'est l'explosion, la diarrhée.
Les postillons [oh le beau jaune !]
foulent du pied le colonel.
Pince-nez !


Le prince est né !
Avec sa côtelette et son œuf au plat,
Sa mesure et son cheval.
Le prince aîné !


Le cocher hésite […]
Arroser Pénélope
Raser le colonel
Fouetter Télémaque ?
Finalement il ouvre le pli.



Le loup doré coupe des brindilles
Et soliloque l'hiver dans mon ventre d'acier.
Des couleurs s'échappent?


Le faux bourdon garde le cap.
[Oh le beau jaune!]
C'est le chef de meute.
Il est stable sur les graviers.


Nous chaussons des erreurs,
Nous plastiquons des étangs,
Nous fourmillons.
Un bruit se perd,
Dieu se transforme.


Il chevauche Clément [luxe 96],
[Oh le beau bleu!]
Dans ses fontes, un intérimaire crépite.
[Oh le soleil!]


C'est le feu d'artifice,
[RVB en ut majeur]
le casque jaune fond,
le train patine sur le rail.
Il saigne.


Un papillon se noie
Des ailes
Mordent les herbes
Je pose une chaise sur ma tête
Pour mon égo


Des gars en or [Drei!] battent des mains.
Le cocher vomit des clous sur ma tête.
Eurêka! hurle le loup.


[bé#mol]
Le grand taon de nuit ne se lève plus.
Le clepsydre sèche le corindon.
Ma tête halète sous la pluie. 


tout a continué ici &



2bs continu




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